Débabillages (ya un jeu de mots, si si)

Chers alphabêtes bonsoir

Comme vous avez très certainement hâte que nos talents de cuistres se remettent en exergue, j'ai pris l'initiative de lancer une toute minuscule fadaise (sous forme de débat stérile bien sûr hahaha quelle sacrée coquine, pardon, pûte celle-là)

Luc fut-il sans le savoir la pierre angulaire du communisme? Luc hein, pas Jésus (ni Skywalker) parce que Luc n'a pas connu Jésus (cela dit, toute dérive est autorisée).

La preuve dans le Nouveau Testament:

Acte des apôtres 2
Verset quarante et quelques : "Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun."

S'il vous plait, répondez n'importe quoi mais répondez, ceci est un appel au secours, ma perfu ne tient qu'à un fil et (non petite pause pour profiter pleinement de mon dernier jeu de mot) et puis parce que , au fond, quelquepart dans mon coeur, j'ai envie de savoir comment on fait les cookies

Nous vous invitons également (moi et mon double un peu schizophrène je trouve) à adhérer à l'Eglise universelle de Grenouille ( http://www.libresansdieu.org/pmwiki/Grenouille/Main ) parce que je sais que au fond, quelquepart dans votre coeur, il y a cet enfant qui a envie de savoir comment on fait les cookies, mais qui n'ose pas le demander

C'est bien!

Merci (d'avoir répondu)

c'est bien ! (bis)

C'est la Verité que tu veux ? la voilà...

la Verité

hmm ?

C'est beau!

je dirai même que c'est magnifique !
voilà j'ai décidé que ça serait le topic où qu'on foutrait n'importe quoi !

Un jour, on n'a pas toujours fait son besoin en libellule selon ce qu'on rajoute de mieux trouver, mais alors qu'est ce que le reste si ce que tu vois se défend d'une maison, si je me fais bien comprendre.
Il est en effet le temps quand on revoit certain mais si ils le font que dire des choses ou non ? Et comment surtout ?
Développez.

comment?...c'est l'allusion assez courtoise aux choses de la vie...tu connus ces instants si perfides ni protéiformes que les terres en ont été appelées...mais dans ta mémoire, tout celui qui est parti en Sibérie, il en était de coutume...ne t'inquiète pas

prout...



hihihihi j'ai pété, j'ai pété !!!

ca sent meilleurs que les fleurs cette idée.. mis t'en fais pas plus loin on peut trouver des souriceau.. ou des bêtises de cambray !!!

LE REVE DU PIGEON

Hier soir j'ai fait un rêve. Alors jle raconte. J'étais au croisement d'une rue marchande qu'habillait une allée de pavés polis. Un pigeon effrayait étrangement les passants et je n'en comprenais pas la raison. Je le suivais une minute pour observer de plus près la réaction des gens. Il s'engouffrait sous un préau, longeant la vitrine d'un magasin de luxe signalé par un écriteau doré. Une petite brune avec un béret lie-de-vin en sortait et elle ne semblait pas prêter attention à l'oiseau. Elle ne l'avait sûrement pas vu me dis-je. Et il continuait son chemin, sa silhouette argentée se détachant des murs noirs de crasse de la petite ruelle perpendiculaire à l'avenue marchande. Les gens changeaient de trottoir en le voyant ou bien le contournaient soigneusement, par un pas chassé. Tout ceci me semblait absurde jusqu'à ce que je rencontrai un visage familier, une de ces personnes dont on sent la présence sans qu'elle se soit concrètement manifestée. Il était emmitouflé dans un long manteau noir et une écharpe écossaise. Ainsi je ne le reconnus pas bien qu'il parut très bien me connaître moi. Alors je lui demandai pourquoi est-ce que tout le monde évitait ce pigeon qui n'avait rien de plus ni rien de moins que les autres. Il me répondit que ce n'était pas un pigeon comme les autres, que celui-là s'était échappé de l'enfer, qu'il était descendu tout droit du ciel. "Foutaise!" m'exclamai-je, "qui a déclaré qu'il n'était pas comme les autres? Jusqu'à ce que tu me dises cela, je ne lui trouvais rien de particulier moi". Mais je visionnai la scène dans ma tête, ce pigeon descendre de ce ciel d'un gris étouffant, de ce placenta hivernal, d'une manière tout à fait ridicule pour un oiseau (comme s'il était descendu par un câble invisible).
- Mais qu'est-ce que ça peut bien faire ? Ce n'est qu'un pigeon... lui rétorquai-je. En vérité je désirai le titiller pour en savoir plus.
- Mais tu ne comprends pas. Il s'est échappé de l'enfer! Ca ne t'effraie pas?
Je lui répondis par une moue frisant l'indifférence, jouissant de voir que cette réaction l'irritait.
Là il m'empoigna fermement, il voulut m'accompagner pour faire confirmer ses dires par l' "ami omniscient" (je me rappelle plus du nom qu'il avait), tout le monde s'en remettait à lui pour dissiper les derniers doutes, peu importe s'il fabulait, nous l'avions désigné comme la voix de la sagesse, cela nous suffisait. Mais dans notre course effrénée nous ne le trouvâmes pas, alors il s'arrêta, haletant, et se retourna vers moi:
- Si ce pigeon a été capable de s'échapper de l'enfer, qui sait combien d'autres pourraient en faire de même?! Et puis l'oiseau ce n'est qu'une forme... Ca pourrait bien être n'importe quel damné s'étant réincarné ainsi pour passer inaperçu...
- C'est raté pour la discrétion...
Puis je m'interrogeai. Qui cela pouvait bien être, ce petit être que je me mis à pourchasser avidement? Saddam Hussein? Bon je rigolais un peu quand même, surtout que je le voyais s'affoler, ses ailes s'agiter dans une folle anarchie de mouvements au fur et à mesure que mes enjambées se rapprochaient de lui. Et puis d'une certaine manière tout ça était grottesque et m'enivrait pour cette raison même. Alors je me dis que c'était peut être Lucifer, l'ange déchu, l'ange de lumière. Et qu'on s'était tous gourés en fait, que les anges à l'origine étaient tous des pigeons!
Et puis j'inclinai mes idées de sorte qu'elles s'articulent entre elles à la manière d'une vulgaire automate dont les mécanismes ont pour seul but d'assurer la cohésion de l'ensemble: bizarrement je n'avais jamais vu de cadavres de pigeons; alors soit ils sont vraiment condamnés à la vie éternelle sur terre, soit ils retournent là d'où ils viennent une fois morts, ni vus ni connus. Il fallait donc tenter quelquechose et crever ce foutu pigeon pour qu'il retourne en enfer et que plus personne n'ait peur. Mais bon d'un autre côté je prenais plaisir à regarder les badaux et les expressions de dégoût mêlé d'effroi qui tordaient leur visage alors je désirai naturellement remettre la fin du spectacle à plus tard. Je voyais le tableau de Guernica s'animer devant moi, avec à l'origine du chaos régnant, un simple pigeon; je me demandai quel crétin cette scène n'aurait-elle pas pu séduire.
Et puis je continuai à avoir des réflexions un peu farfelues dans ma tête tout en regardant le petit animal s'éloigner: peut être que les pigeons étaient des gens comme nous mais qui préféraient errer éternellement ici bas plutôt que de retourner au néant; ou que c'étaient nous qui étions des pigeons comme les autres mais qui une fois morts avions fait un pacte pour obtenir une dernière permission de sortie accordée par le néant afin de mener une vie d'humain, tout ça pour nous rendre compte que c'était mieux quand on était que des pigeons dont la seule préoccupation était de chercher de la bouffe à proximité des kebabs (et de chier sur l'épaule des passants pour se marrer de temps en temps).
Mais peu importe, mon pigeon a disparu dans les méandres de la ville et continuera de hanter tous ses habitants, pour une période indéterminée... Si un jour il en est un que vous contournez instinctivement, ou du moins sans vous en apercevoir immédiatement, qui sait, c'est peut être celui-là, qui s'est échappé de mon rêve...