AVENTURE 7 : la machine

AVENTURE 7 :
LA MACHINE

Josselin, , et se promenaient dans les couloirs de la Faculté Michel de Montaigne quand ils virent, en passant près d’une porte entrouverte, un faisceau lumineux bleu qui s’en échappait.

JOSSELIN : Eh ! Eh ! Regardez moi ça !
BEN : Bah oui, c’est quoi ce truc.
EMILIE : Arrêtez. C’est rien… Ca doit être un rétroprojecteur.
BEN : Qui produit autant de lumière ? Ca m’étonnerait.
JOSSELIN : Un rétroprojecteur ? N’importe quoi ! Allons voir.

Ils rentrent dans la pièce et découvrent une petite boite. Josselin l’ouvre.

JOSSELIN : Qu’est ce que c’est que ce truc ?
BEN : Oh ! C’est incroyable !
EMILIE : Je sais pas si on devrait vraiment rester là… Je pense pas qu’on ait le droit de se trouver ici. Si quelqu’un nous voyait…
JOSSELIN : La porte était ouverte, en même temps…
LA MACHINE : Bonjour.

Les trois sursautent, et Josselin se penche vers la boite, tandis que les deux autres s’écartent.

JOSSELIN : Bonjour…
LA MACHINE : Qui êtes vous ?
JOSSELIN : Je m’appelle Josselin et voici…
LA MACHINE : Enchantée Josselin. Mon nom est Truc. Je suis une machine qui permet tout. Tout. Tout.
JOSSELIN : heu… tout ?
LA MACHINE : je savais que vous poseriez cette question, Josselin.

Les deux autres s’approchent. Il y a plusieurs secondes de silence.

JOSSELIN : Hé ben ?
LA MACHINE, riant : Je suis une machine qui produit des rayons de lumières. Et la personne qui traverse ces rayons subit quelque chose. Mais c’est tout à fait aléatoire. Ca peut être n’importe quoi.
JOSSELIN : on se casse ?
BEN : Non, moi je veux bien essayer.
JOSSELIN : T’es fou ? C’est pas du tout prudent !
EMILIE : ! T’es malade ? Ne fais pas ça !
LA MACHINE : N’ayez aucune crainte. Je ne suis pas dangereuse.
BEN : Je peux t’essayer ?
LA MACHINE : je m’appelle Truc.
BEN : … Truc… ?
LA MACHINE : Oui ?
BEN : Je peux t’essayer ?
LA MACHINE, dont sort un rayon de lumière bleue : Vas-y.

traverse les rayons de lumière, et ne constate rien.

BEN : … Il ne s’est rien passé…
EMILIE, soufflant et souriant : Comment j’ai pu croire qu’il allait se passer quelque chose ?
LA MACHINE : Hé hé ! Il s’est forcément passé quelque chose.
BEN : De quel genre ?
LA MACHINE : De tous les genres.

met ses mains dans ses poches de manière anodine et les ressort pleines de billets.

BEN : Waouh ! Regardez !!!
JOSSELIN : Incroyable !
EMILIE : Je veux essayer moi aussi !
LA MACHINE : Il ne se repassera probablement pas la même chose.
EMILIE : Heu… Vous n’êtes pas dangereuse, vous l’avez dit. Alors je ne crains rien. Allez ! Faites moi essayer aussi.

La machine allume ses rayons. A ce moment là, le téléphone portable d’ sonne. compte ses billets.

EMILIE : Allô ?… Ha ! Salut ! Ca fait longtemps !... là en fait il se passe un truc de fou ! On…
LA MACHINE : Tais toi ! Ne dis rien !!!
EMILIE : Hein ? Heu… C’est qui… heu… il s’est fait volé son porte-feuille… Bah ouais, c’est le bad… On est à la fac… Ha ? on est dans… heu… c’est compliqué à expliquer… t’es où toi ?... Hmm… ok, on te rejoint dans pas longtemps.

Elle raccroche, s’approche des rayons et les traverse, à ce moment, elle disparaît.

BEN : Et merde ! Ca devait arriver.
JOSSELIN : Ho putain ! Elle a disparu…
BEN : Cette fois, on s’en va…
JOSSELIN : Et qu’est ce qu’on fait pour ?
BEN : Enculée de machine ! Qu’est ce que t’as fait d’ ?
LA MACHINE : Je n’en ai aucune idée. Elle est pas morte, ça s’est sur. Je ne peux pas tuer de gens.
JOSSELIN : Alors elle est où ??
LA MACHINE : Je vous ai dit que je ne savais pas ce qu’il lui était arrivé. Je peux vous parler, mais ma fonctionnalité de langage n’est pas connectée avec ma fonctionnalité principale. Alors je suis incapable de savoir ce qu’il se passe quand quelqu’un passe à travers la lumière que je produis.

Josselin s’assoit.

JOSSELIN : Putain mais qu’est ce qu’on va faire ? Qu’est ce qu’on va faire ???

Le portable de se met à sonner. Il soupire, ne veut pas répondre, puis il prend son portable.

BEN : Ho ! C’est ! Allô ? … Mais t’es où ? Quoi ? Essaie de trouver quelque chose ! Quelqu’un ! Essaie de trouver un panneau, je sais pas…
JOSSELIN : Elle est où ?
BEN, continuant à s’adresser à par le téléphone : Je sais pas ce qu’on peut faire. Tu peux pas imaginer comme on a flippé ! Il pouvait t’être arrivé n’importe quoi !... Oui, c’est vrai qu’on est pas avancé. Cherche un peu autour de toi et rappelle nous.
JOSSELIN : Alors ?
BEN : Je sais pas, elle avait l’air de dire qu’elle était sur une route, mais aucune voiture ne passait. Et, aussi, elle m’a dit qu’il pleuvait. C’est bizarre, t’as vu, dehors, il y a un grand soleil…
LA MACHINE : Je peux vous aider.
BEN : Toi, c’est bon ! Ferme ta gueule !
LA MACHINE : Je peux vous aider, ensuite, vous pouvez refuser que je vous aide.
JOSSELIN : Qu’est ce que tu proposes ?
LA MACHINE : Vous aimeriez que rien de tout ça ne se soit passé n’est ce pas ?
BEN, sort quelques billets de sa poche : heu…
JOSSELIN : , putain ! Si pour retrouver il faut qu’on efface toutes ces dernières minutes alors tu peux bien faire une croix sur ces cons de billets !
BEN : Oui mais si ça se trouve, est pas si loin et on pourra bientôt la retrouver et garder cet argent.
JOSSELIN : On sait pas où elle est ! Peut-être qu’elle est super loin ! Peut être qu’elle est dans un endroit dangereux. Et s’il lui arrive quelque chose alors il se peut qu’on ne puisse pas revenir en arrière.
LA MACHINE : Oui, enfin… Je ne vous ai pas non plus proposé de revenir en arrière. Je ne contrôle pas le temps.
JOSSELIN : C’est une façon de parler : revenir en arrière…

Josselin regarde puis la machine.

JOSSELIN : Qu’est ce que tu nous proposes alors ?
LA MACHINE : Rien ! Débrouillez vous !
BEN : Mais il y a deux minutes, tu nous disais que…
LA MACHINE : J’ai changé d’avis. Vous n’avez pas confiance en moi, et même si je ne suis « qu’une machine » et bien vous m’avez vexée…
JOSSELIN : Mais merde ! Tu viens d’envoyer je sais pas où une amie à nous, on devrait réagir comment ?
LA MACHINE : Oui, et bien, débrouillez vous.

Josselin qui s’était relevé, se rassoit et met sa tête dans ses mains et soupirant. Passent quelques secondes. Il s’apprête à dire quelque chose quand la machine prend la parole.

LA MACHINE : Débrouillez vous, ou traversez tous les deux en mêmes temps ma lumière, et je peux vous jurer que tous les soucis que je vous ai procurés s’envoleront. Et toi, tu pourras même garder l’argent.
BEN : Allons y. Qu’est ce qu’on risque ?
JOSSELIN : Qu’est ce qu’on risque ? Qu’est ce qu’on risque ??? On risque tout. Tout. Tout. Voilà ce qu’on risque !
BEN : Mais il faut qu’on s’en sorte. On peut pas rester dans cette situation. Moi j’y vais…
LA MACHINE : Vous devez passer en même temps, si vous voulez que ça marche.
BEN : Allez, Joss ! Un peu de courage !
Josselin prend la main de et avance vers la lumière de la machine. Tout deux la traverse.
Noir

Josselin et sont assis dans l’herbe et fument une cigarette.

JOSSELIN : C’est bizarre, j’ai comme l’impression qu’il s’est passé quelque chose que j’ai oublié, et que j’ai oublié que je l’avais oublié. Enfin, un sentiment bizarre.
BEN : C’est toi qui es bizarre.

Le téléphone de sonne.

BEN : … ? C’est qui ça ? Allô ?… Il raccroche. Une folle. Sûrement une ex. Il rigole.
JOSSELIN, réfléchissant : …

désolé pour hier j'ai pas trop pu te parler constructivement sur msn (c'est élise qui t'écrivait en fait) !
mais j'ai beaucoup aimé ton histoire, on reste sur notre faim, et aprés réflexion, c'est pas plus mal !

coooool....

Elle est nulle cette histoire....

Bon, on attend toujours l'aventure 8, Joss !